Partie 22: The Hobbit - Nuit 1 - Blunt the knives

C'est là mon cher Frodon, que je fais mon entrée. Car tout à fait par hasard et par la volonté d'un magicien, le sort avait décidé que je ferais parti de cette histoire.
Elle commença... Et bien elle commença comme tu peux l'imaginer.
Dans un trou vivait un hobbit. Ce n'était pas un trou déplaisant, sale et humide rempli de vers et d'odeur de moisie, c'était un trou de hobbit. Ce qui signifie de la bonne nourriture, un feu dans l'âtre et tout le confort d'un foyer.
Il n'apprécie pas que l'on soit en retard. Oh non pas que je ne l'ai jamais été. J'étais toujours ponctuel en ce temps-là. Ma vie était des plus respectable... et rien d'inattendu ne survenait jamais.
J'étais assis devant la maison à fumer de l'herbe à pipe du vieux Tobie, quand un vieillard appuyé sur un bâton s'arrêta devant moi.
Biblo : Bonjour.
Vieillard : Qu'entendez-vous par là ? Me souhaitez-vous le bonjour ou affirmez-vous que c'est une belle journée que je le veuille ou non ? Ou peut-être voulez-vous dire que vous vous sentez bien aujourd'hui en particulier ? Ou tout simplement qu'aujourd'hui est une journée où il faut être bon, hum ?
Bilbo : Tout cela à la fois je suppose. … Puis-je vous aider ?
Vieillard : C'est ce que nous verrons. Je cherche quelqu'un pour prendre part à une aventure.
Bilbo : Une aventure.. ? Non je ne vois personne à l'ouest de Bree qui se montrerait intéressé par des aventures. Ce sont des choses désagréables qui ne vous apportent que des ennuis et retardent votre dîner. Bonne journée !
Vieillard : Dire que j'aurai vécu pour être éconduit d'un « bonne journée » par le fils de Beladone Touc, comme un colporteur qui vend des boutons.
Bilbo : Je vous demande pardon ?
Vieillard : Vous avez changé et pas tout à fait en bien Bilbo Sacquet.
Bilbo : Excusez-moi je vous connais ?
Vieillard : Vous connaissez mon nom mais vous ne vous rappelez pas que c'est le miens. Je m'appelle Gandalf et Gandalf c'est … moi.
Bilbo : Gandalf, pas Gandalf le magicien errant qui faisait de fantastiques feux d'artifices ! Le vieux Touc en avait toujours au solstice d'été ! Hahaha ... Ainsi vous êtes encore en activités.
Gandalf : Et où voudriez-vous que je sois ?
Bilbo : Et ben...
Gandalf : Afin je suis contente de voir que vous vous souvenez un peu de moi... même s'il ne s'agit que de mes feux d'artifices. Oui et bien c'est décidé, cela sera très bon pour vous et des plus amusant pour moi. Je vais en informer les autres.
Bilbo : Informer les qui ? Quoi ? Non, non ! Non, je regrette. Nous ne voulons aucune aventure ici ! Merci. Pas aujourd'hui. Vous pourriez essayer au-delà de la colline ou de l'autre côté de l'eau. Bonne journée.
Et je rentrai chez moi en vérifiant que la porte fut bien fermée. J'entendis quelque chose gratter à la porte. Je tendis donc l'oreille et regarda par la fenêtre. Je sursautais en voyant le visage du magicien.
Le soir venu, alors que j'étais tranquillement assit à ma table, m'apprêtant à dîner, on sonna à la porte. J'allais donc ouvrir. Un nain imposant se présenta.
Dwalin : Dwalin. Pour vous servir.
Biblo : Bilbo Sacquet. Pour vous servir. Nous nous connaissons ?
Dwalin : Non. Ou est-ce mon gars ? C'est par là ?
Biblo : Qu'est-ce qui est par là ?
Dwalin : Le souper ! Il a dit qu'il y aurait à manger et en quantité.
Bilbo : Il a dit... Mais qui a dit ?
Alors que le nain était en train de dévorer mon dîner, on sonna de nouveau à la porte. J'ouvris à un second nain, plus vieux, plus souriant.
Balin : Balin. Pour vous servir.
Bilbo : Bonsoir.
Balin : Oui, oui il fait bon. Quoiqu'il risque de pleuvoir cette nuit. Suis-je en retard ?
Bilbo : En re...tard pour quoi ?
Les deux nains s'embrassèrent vigoureusement. Ils étaient tout deux frères. Ensemble ils allèrent se servir allègrement dans ma réserve. Quelqu'un sonna encore une fois à la porte. Cette fois ils étaient deux. Deux jeunes nains, enjoués.
Fili : Fili
Kili : Et Kili.
Les deux : Pour vous servir.
Kili : Vous devez être monsieur Soquet !
Bilbo : Non ! Vous n'entrez pas, vous vous êtes trompés de maison !
Kili : Quoi ?! Est-ce que c'est annulé ?
Fili : Personne ne nous a prévenu.
Bilbo : Annu- ? Non non rien n'a été annulé.
Kili : Ah ! Je suis soulagé.
Les deux nouveaux venu allèrent aider les deux autres à déménager ma cuisine. On sonna de nouveau à la porte. Enervé j'ouvris vivement la porte et me retrouvais non pas face à un nain, ni même face à deux nains, mais face à huit nains qui s'écrasèrent par terre. Ils étaient accompagnés de Gandalf, le magicien.
Les nains vidèrent mon garde-manger. De la nourriture vola à travers la pièce. Ils étaient bruyants, grossiers et mangeaient salement. Quand vint le moment de ranger, ils firent voler la vaisselle à travers la pièce tout en chantant.

Les nains riaient et se moquaient de mon expression quand on frappa à la porte. Tous redevinrent sérieux. Thorin Ecu de Chêne, le chef de la compagnie était là. Les treize nains ainsi que le magicien s'assirent au tour de la table. Ils m'expliquèrent qu'ils se dirigeaient vers la Montagne Solitaire afin de récupérer leur royaume d'Erebor des mains du dragon Smaug et que pour cela ils avaient besoin de moi pour pénétrer dans la montagne... Ils me tendirent un contrat.
Balin : C'est un contrat classique. Remboursement des frais personnels, temps requis, rémunération, prise en charge des obsèques, etc.
Bilbo : Prise en charges des obsèques ? Conditions : payement à la livraison jusqu'à concurrence d'un quatorzième de la totalité des profits s'il y en a. Ca me semble honnête. La présente compagnie ne sera pas tenue pour responsable des blessures subies qui pourraient s’ensuivre, y compris mais non limité à des lacérations... une éviscération... incinération ?
Bofur : Ah oui il fait fondre la chaire sur vos os en un clin d'oeil.
Bilbo : Ah...
Balin : Ca va mon gars ?
Bilbo : Oui... Je sens faible...
Bofur : C'est comme une four avec des ailes.
Bilbo : De l'air, j'ai besoin d'air.
Bofur : Un éclair aveuglant, une douleur cuisante et pouf ! Vous n'êtes plus qu'un tas de cendres.
Bilbo : Non.
Et je m'évanouis.